Ghislain Neybergh est né à Molenbeek-St-Jean le 30 avril 1910. Marié à Lucienne de Bontridder, ils eurent 5 enfants : Madeleine (16/9/1936), Ghislaine (22/1/1938-31/7/1945), Henri (18/3/1939), Maurice (19/8/1941) et Robert (31/1/1943). Ingénieur civil, il travaillait pour la firme Purfina. Engagé au sein du Groupe Zéro dès 1940, il assurait les liaisons entre différents groupements militaires engagés dans la résistance à l’occupant. Il devait prendre en charge des clandestins, rechercher des renseignements militaires, transporter des armes et des munitions, distribuer des tracts et des journaux clandestins (« La Libre Belgique », « Belgique de Demain »). Il a été arrêté à Bruxelles le 6 février 1943, à la Cantine suédoise, pour « activités antiallemandes ». Il a été incarcéré à la prison de Saint-Gilles. Par jugement du Tribunal de Guerre en Campagne de l’Armée de l’Air allemande, il a été condamné à mort le 29 avril 1943 et fusillé au Tir National à Schaerbeek le 20 octobre 1943. (A.S.)
ICI HABITAIT
GHISLAIN NEYBERGH
NÉ 1910
RÉSISTANT
ARRÊTÉ 6.2.1943
FUSILLÉ 20.10.1943
TIR NATIONAL
Pavé posé en présence de Maurice Neybergh (le fils du Résistant), avec la participation des élèves de Carole Hanin, professeure au Lycée Maria Assumpta (en préparation aux visites de la Caserne Dossin et du fort de Breendonk prévues en janvier 2020), et des élèves de l’École primaire Reine Astrid accompagnés de leur Directrice, Jessica Staquet. Ceux-ci ont lu la biographie du Résistant. Un drapeau de l’« Escadron Neybergh-Drumagne » a été arboré pour l’occasion, et nous apprenons qu’un monument existe, érigé à Limelette, à leur mémoire.