Né le 25 juin 1905 à Grossetto (Italie), Etrusco Benci épouse en 1936, à Saint-Merd-les-Oussines, en Corrèze, Marie-Louise Carbonero, née à Séville. Ils auront un fils, Etrusco, Mario, Guillermo Benci, né en février 1939. Son épouse et ce dernier resteront vivre dans le midi de la France, à Toulle, Marquisat, durant toute la durée de la guerre. Libéré en juin 1940 du camp d’enfermement français pour civil de Rexpoede, il migre en Belgique où il s’engage en novembre de la même année dans l’Armée Belge des Partisans. Antifasciste, ancien des Brigades internationales, chimiste, il instruit ses nouveaux compagnons en organisant, d’une part, des actions de sabotage contre des voies de chemin de fer et de communication qu’emprunte l’occupant, et d’autre part s’attaque aux collaborateurs. Il est identifié en début février 1943 par la police belge lors d’un placement d’explosif à Auderghem. Dénoncé par un commissaire de police belge (qui sera pour cette raison éliminé par les Partisans Armés), la Gestapo l’arrête à son domicile le 16 février et l’emprisonne à Saint-Gilles. Le tribunal militaire allemand le condamne à mort le 7 juin aux motifs de meurtre, tentative de meurtre, mise en danger du trafic ferroviaire, et soutien à des menées communistes. Il est fusillé au Tir national moins d’une semaine plus tard, le 12 juin 1943. (DW)
ICI HABITAIT
ETRUSCO BENCI
NÉ 1905 ITALIE
RÉSISTANT
ARRÊTÉ 20.2.1943
FUSILLÉ 12.6.1943
TIR NATIONAL
Pavé posé en présence de Françoise Schepmans, Bourgmestre ; de Roberto Galtieri, Président de l’Associazione Nazionale Partigiani d’Italia ; et avec la participation de Bégonia Paz, Préfète des Études, Rosetta Cappetta, Professeure, leurs collègues et élèves de l’Athénée Royal Serge Creuz (Avenue du Sippelberg, 2) dont voici les contributions rédigées suite aux travaux de réflexion réalisés en classes et lues lors de la pose du pavé (en partage avec celui posé en hommage à René Comhaire et Charles Verbist):