Né à Saint-Gilles le 18 mai 1898, marié et père d’un enfant né en 1920, Jean-François Tihon a occupé différents postes durant sa carrière. Un temps agent de police, on le retrouve ensuite employé aux chemins de fer vicinaux, puis à la banque de Paris et des Pays-Bas en tant que chef mécanographe. Il est membre, depuis 1936, du parti communiste, et même un de ses dirigeants en tant que bras droit de son supérieur, Bosson. Il s’occupe du courrier, des finances, des salaires, et de la publication des journaux du parti. Il est arrêté le 20 juillet 1943 par la Gestapo à l’entrée du Bois de la Cambre pour ses activités liées à la rédaction et à l’impression de tracts et de journaux clandestins liés au parti communiste tels que « Le Drapeau rouge », « La Voix des Femmes », « Le Paysan », et « Vers l’Avenir ». Son activité s’est étendue du 1er novembre 1940 au 20 juillet 1943, date de son arrestation et de son emprisonnement à Saint-Gilles. Il travaillait en particulier avec la famille Daneels propriétaire de l’imprimerie de la rue du Rouleau. Mais aussi avec Jacques Drabbe, leur typographe, et Albert Delcroix, qui monta une imprimerie de rechange. Tous furent finalement arrêtés et enfermés à la prison de Saint-Gilles. Le jugement du Tribunal de l’Oberfeldkommandantur 672 fut annoncé dans « Le Soir  » volé du 2 mars, et la sentence exécutée le 6 mars 1944 au Tir national. (DW)

 

Pavé de mémoire pour Jean-François Tihon
 
 
ICI HABITAIT
JEAN-FRANCOIS TIHON
Né 1898
RÉSISTANT
ARRÊTÉ 20.7.1943
FUSILLÉ 6.3.1944
TIR NATIONAL

 

 

 

Pavé posé avec la participation d’élèves du Lycée Intégral Roger Lallemand (LIRL – Rue de la Croix de Pierre, 73) et de leurs Professeurs accompagnés de Thomas Zech (Coordinateur pédagogique et Professeur d’histoire).