Ouvrier dans l’industrie du bâtiment, Eugène Predom habite encore chez ses parents au moment de l’invasion allemande. Réfractaire au Service du Travail obligatoire imposé par l’armée allemande d’occupation, il décide de rejoindre l’Armée Belge des Partisans. Il est arrêté en tant que meneur d’un groupe de jeunes ayant tracé à la brosse des inscriptions dénonciatrices sur la façade d’un médecin connu pour ses sympathies pour l’occupant. Avertie et l’auteur des faits identifiés, la police communale, suite à une perquisition menée à son domicile, découvre une bombe et des explosifs. Il est alors remis à la Gestapo, ce qui vaudra au commissaire ayant pris cette décision d’être confronté par la suite aux Partisans Armés. Incarcéré à la prison de Saint-Gilles puis à Breendonk, il est condamné en tant que « terroriste communiste » et fusillé comme otage par un tribunal militaire allemand à titre de « représailles pour des attentats commis par des patriotes ». (A.S.)

 

Pavé de mémoire pour Eugene Predom
 
ICI HABITAIT
EUGÈNE PREDOM
NÉ 1915
RÉSISTANT
ARRÊTÉ 18.11.1942
FUSILLÉ 13.1.1943
BREENDONK
TIR NATIONAL

 

 

Pavé posé en présence de Fabrice Cumps et de Mustapha Akouz, Échevins ; avec la participation des élèves de l’Institut Marius Renard (Rue Georges Moreau, 107), de leurs Professeurs et de leur Directrice, Barbara Tournay-Dufrenne, ainsi que des élèves et de leurs Institutrices de l’École primaire Pierre Lairain (Rue Jakob Smits, 114). Accompagnement musical d’André Reinitz.