Né à Saint-Josse le 7 septembre 1921, Jacques Storck est arrêté par la Gestapo le 9 octobre 1942 à Wemmel dans un guet-apens monté par celle-ci. Incarcéré à Saint-Gilles et à Breendonk du 9 octobre 1942 au 15 mars 1943, il est condamné par le gouverneur militaire le 8 mars 1943, avec 9 autres otages, à être fusillé à titre de mesure d’expiation pour des attentats perpétrés à Bruxelles entre le 11 février et le 12 mars 1943, en particulier pour le meurtre du légionnaire sous-officier wallon Boisbourdin le 27 février 1943 à Bruxelles et du nommé Jan Acke, membre de la SS et de De Vlag, le 4 mars 1943. Le motif de l’arrestation évoque le fait qu’il soit chef d’un groupe terroriste et porteur, détenteur et distributeur d’armes (18 cartouches de dynamite ont été découvertes à son domicile). La sentence est exécutée à Breendonk le 15 mars 1943 où il est fusillé aux côtés des 9 autres condamnés : Louis Everaert, Paul Gelenne, Martial Van Schelle, Armand Brockaert, Frédéric Mohrfeld, Jean Herthoge, Nestor Falise, Alphonse Vanrome, et Michel Lowenwirth. Il était membre de l’Armée Secrète et Commandant du groupe « Storck ». (DW)
ICI HABITAIT
JACQUES STORCK
NÉ 1921
RÉSISTANT
ARRÊTÉ 9.10.1942
FUSILLÉ 15.3.1943
BREENDONK
TIR NATIONAL
Pavé posé avec la participation des élèves de rhétorique de Ilta Bernard, Professeure d’histoire au Lycée Henriette Dachsbeck (Rue de la Paille, 24).
