Albert Meurice est né à Saint-Gilles le 15 septembre 1904. Marié avec Céline Van Den Hauwaert, née à Gand le 14 avril 1905, elle lui donnera deux filles, Jeannine, née en 1930, et Claudine, née en 1936. Il travaillera comme employé électricien à la commune d’Etterbeek. Au sein de la Résistance, il a fait partie du Mouvement National Belge (MNB) et du Service Marc. Il a travaillé à l’impression et à la diffusion de tracts et de plusieurs journaux clandestins tels « La Légion Noire », « L’Insoumis », « La Voix des Belges », « La Libre Belgique » et « Résistance ». Il récoltera et transmettra également des renseignements. Il est arrêté à son domicile, au 15 rue du Parvis à Etterbeek, par la Gestapo, le 12 août 1943, et incarcéré au camp de concentration de Breendonk jusqu’à son exécution, en tant qu’otage, par fusillade, le 7 mars 1944. Il a été condamné à mort pour avoir été « un collaborateur du chef d’un groupe de terroristes, pour s’être livré au recrutement pour une organisation terroriste, et pour avoir transporté des armes ». Le 6 mars 1944, le général von Falkenhausen écrit une lettre à l’OFK 672 de Bruxelles expliquant qu’à titre de représailles pour un cas de sabotage, il est d’accord de faire fusiller les 15 terroristes nommés sur la liste présentée à titre de mesure d’expiation pour l’attentat perpétré le 4 mars 1944 contre un SS allemand. Il a reçu, à titre posthume, la médaille « Freedom » accompagnée d’un certificat de gratitude anglais pour les services qu’il a rendus aux Forces Alliées. (A.S.)
ICI HABITAIT
ALBERT MEURICE
NÉ 1904
RÉSISTANT
ARRÊTÉ 12.8.1943
BREENDONK
FUSILLÉ 7.3.1944
TIR NATIONAL
Pavé posé en présence de Patrick Lenaers, Échevin ; avec la participation de Claudine et Jeannine Meurice (83 ans), sa fille, et de leurs proches.