Employé, Armand Bogaerts obtient un congé sans solde en décembre 1939. Il part à Paris avec l’intention de s’engager et de combattre l’armée allemande qui avait envahi la Pologne. Ayant échoué dans cette entreprise, il rentre en Belgique. Il aide des illégaux durant l’occupation en leur fournissant de fausses pièces d’identité. C’est en tentant de passer lui-même, en novembre 1942, la frontière suisse afin de gagner l’Angleterre qu’il est arrêté avec les personnes qui l’accompagnaient. Il est incarcéré à Breendonk et à Saint-Gilles avant d’être exécuté par fusillade au Tir national. (AS)

 

Pavé de mémoire pour Armand Bogaerts
 
 
ICI HABITAIT
ARMAND BOGAERTS
NÉ 1905
RÉSISTANT
ARRÊTÉ 9.11.1942
FUSILLÉ 12.5.1943
TIR NATIONAL

 

 

 

Pavés posé en présence de Nathalie Gilson, Échevine ; et avec la participation d’élèves de l’École Professionnelle Edmond Peeters (EPEP – Rue du Viaduc, 97), de l’École primaire Sans Souci / Groupe scolaire n°2 – Rue Sans Souci, 130), de l’École du Cœur d’Ixelles (Groupe scolaire n°4 – Chaussée d’Ixelles, 132) et des élèves de 5e et 6e technique agent d’éducation de Mme Lucie Michel et J.-P. Messina, Professeurs au CEFA Ixelles-Schaerbeek (Centre d’Éducation et de Formation en Alternance rattaché au Centre Scolaire Éperonniers Mercelis – Rue Mercelis, 38), qui ont réalisé, dans le cadre du cours de sciences humaines et de français, un travail sur le devoir de mémoire, lu sous la forme d’une lettre lors de la pose du pavé.