Né le 26 octobre 1919 à Uccle, Richard Lipper est étudiant à l’Ecole de commerce Solvay (ULB) en 38-39. Il exerçait la profession d’Ingénieur commercial. Sa mère, Mme Cambier, ex-épouse Lipper, adresse au commandant Lejeune, au Secrétariat Fédéral de l’Union nationale de la Presse clandestine, 435 chaussée de Louvain, l’attestation suivante qui résume parfaitement les activités de son fils : « Le 10 mai 1940, étant sursitaire, il est envoyé en France dans une formation de C.R.A.B [Centres de Recrutement de l’Armée Belge]. A l’armistice, il essaie vainement de passer en Angleterre, est refoulé et rentre en Belgique. Dès 1941, étant encore étudiant, il s’emploie à la diffusion de journaux clandestins (« Libre Belgique », « Voix des Belges »). Le 19 mars 1942, essayant de faire évader un Anglais, il est trahi et arrêté par la Geheime Polizei. Il est relâché peu après faute de preuves et grâce à certaines interventions occultes. Par la suite, s’occupant toujours de la diffusion de journaux clandestins, il s’affilie au « Groupe G » (sabotages, parachutages, armes, explosifs, etc.) A l’arrestation de son chef (Commandant régional du Brabant [Burgers]), il reprend immédiatement ses fonctions, se multiplie dans tous les secteurs bien que se sentant lui-même traqué. Le 8 décembre 1943, il est arrêté par la Gestapo, envoyé à Breendonk où il subit de durs interrogatoires sans jamais rien dévoiler. Il a été fusillé le 17 février 1944 au Tir national. Sa tombe porte le n°162. » (DW)

 

Pavé de mémoire pour Richard Lipper
 
 
ICI HABITAIT
RICHARD LIPPER
NÉ 1919
RÉSISTANT
ARRÊTÉ 8.12.1943
FUSILLÉ 17.2.1944
TIR NATIONAL

 

 

 

Pavé posé en présence de Christos Doulkeridis, Bourgmestre, de Romain De Reusme, de Nathalie Gilson, Échevin.e.s ; avec la participation des élèves de 6eme année de l’Ecole Professionnelle Edmond Peeters (EPEP – Rue du Viaduc, 97).