Né le 26 août 1918 à Anderlecht, Jean Druart travaillait avec son père dans la pharmacie de ce dernier. Le Capitaine P. Hauman, chef du réseau « Tégal » des Services Spéciaux de la Sûreté de l’Etat, certifie dans une attestation délivrée le 28 décembre 1945 qu’il a fait partie de son Réseau depuis le mois de décembre 1940, qu’il y déploya une remarquable activité en rendant des services exceptionnels à la cause alliée, et que son activité y fut totalement désintéressée. Il a été arrêté le 2 mars 1943 par la Geheime Feldpolizei à son domicile, incarcéré à la prison de Saint-Gilles, et condamné à mort le 12 juillet 1943 par le Conseil de guerre en campagne de la Lufgau Belgique – Nord de la France. Le rapport du Greffe du Conseil de guerre Général daté du 12 juillet 1943 mentionne que « les accusés de Greef, Druart, Blum, Verdurmen, Van Lerberghe, Lemaître, sont coupables d’espionnage continu effectué en commun en unité d’action avec aide à l’ennemi ; en outre de Greef de détention illicite d’armes, Blum de détention illicite d’un appareil de radio, et les accusés Mol et Gagna de non dénonciation d’un délit ». (DW)

 

Pavé de mémoire pour Jean Druart
 
 
ICI HABITAIT
JEAN DRUART
NÉ 1896
RÉSISTANT
ARRÊTÉ 2.3.1943
FUSILLÉ 12.10.1943
TIR NATIONAL

 

 

 

Pavé posé en présence de Boris Dilliès, Bourgmestre, de Jonathan Biermann, Echevin de l’Urbanisme, de Carine Gol-Lescot, Echevine de l’Enseignement ; avec la participation de deux classes d’élèves de l’Ecole communale du Longchamp (Rue Edith Cavell, 29).