Jean Moetwil, ouvrier imprimeur, a un fils, André, né en 1938. Pendant la guerre il rejoint le Front de l’Indépendance où il est responsable d’un service de renseignement. Il a opéré de concert avec l’Armée Belge des Partisans. Après son arrestation au motif de « terrorisme actif dans le Borinage », il est incarcéré à la prison de Saint-Gilles puis à Breendonk. Condamné à mort, il est fusillé avec 19 autres otages par « mesure expiatoire » pour l’attentat par explosifs commis contre le domicile du chef de la Gestapo Elhers et pour les attaques menées contre le commissariat de la police centrale de Bruxelles et contre le Corps de garde du SS Jungclaus. (AS)